« Je ne comprenais pas pourquoi nous visitions les églises, puisque les gens qui s'y trouvent sont déjà chrétiens », dit Margot Pira, de France. « Mais j'ai compris que nous ne pouvions atteindre les deux milliards de personnes qui ne savent toujours rien de Jésus que si nous mobilisions les chrétiens pour la mission. »
Au cours des deux dernières années, le bateau d’OM, le Logos Hope, avec Margot Pira à bord, était en Amérique latine. Les 400 membres d'équipage, venus de 60 pays, ont non seulement offert de la bonne littérature à des prix abordables dans la plus grande librairie flottante du monde, mais ils ont également transmis la connaissance, l'aide et l'espoir en Jésus par le biais d'événements à bord et d’engagements sur terre ferme.
De début 2018 à fin 2019, plus de deux millions de personnes ont emprunté la passerelle, et cela dans onze pays d'Amérique latine. Des personnes seules et des familles, des groupes d’églises et de jeunes délinquants, des ouvriers des chantiers navals, des maires et des sans-abri. « Nous prions pour que chacun d'eux ait été touché par la rencontre avec nous et le Dieu que nous servons », déclare Seelan Govender, directeur d’OM Ships International.
L'accent a été mis sur la mobilisation pour les moins atteints et sur la mission à nos portes et dans le monde entier. En collaboration avec des organisations partenaires et les équipet d’OM en Amérique latine, le Logos Hope a mené une initiative visant à passionner 2000 chrétiens d'Amérique latine à la mission dans les dix ans à venir.
« Avant l'arrivée du bateau, l'équipe c’était ma femme et moi », explique José Cárdenas, qui dirige le bureau d'OM au Panama depuis quatre ans. « La visite d'un mois du Logos Hope dans notre ville nous a boostés. Aujourd'hui, dix personnes travaillent avec nous pour mobiliser les Panaméens pour la mission parmi les moins atteints. »
Lors d’une réunion organisée à bord du Logos Hope, Dieu a confirmé à un couple de Colombiens qu'il les appelle à servir en Afrique du Nord. Malgré le manque de ressources de l'église, ce fut un honneur pour leur pasteur d'envoyer le couple comme premiers missionnaires de leur église.
Roberto Façanha, qui coordonnait encore récemment le travail d'OM en Amérique latine, compare à Luc 5.7 les réactions à la visite du Logos Hope sur son continent. Jésus y demande aux disciples de jeter les filets une fois de plus, et ils attrapent tant de poissons que les filets sont sur le point de se briser. « Les disciples ont dû appeler d'autres bateaux de pêche pour les aider », explique Roberto Façanha. « Nous aussi avons besoin de l'aide d’organisations partenaires. »
Lorsque le bateau d'OM est parti pour les ports du Brésil en novembre 2019, l'équipage a fait la promotion de l'application du projet Josué (Joshua Project), qui informe et encourage à la prière pour les personnes les moins touchées par l’Evangile dans le monde. Le nombre d'applications téléchargées depuis le Brésil a été multiplié par huit. C'était la première fois que, pendant un mois, un pays autre que les États-Unis se trouve en tête de la liste des téléchargements de cette application.
Pendant les deux années pas toujours faciles mais percutantes en Amérique latine, plus de 13’000 chrétiens latino-américains se sont renseignés sur la mission, qu’elle soit de courte ou de longue durée. Le personnel d'OM traite plus de 23’000 demandes de participation au mandat missionnaire, que ce soit par le biais de la prière, de dons ou de possibilités d’engagements.
« Chaque jour, nous vivons un miracle à bien des égards : la seule raison pour laquelle nos activités se réalisent, c'est Dieu », explique Seelan Govender, en présentant le travail du Logos Hope. « Il n'y a rien d'attirant chez nous, si ce n'est le fait que des jeunes se rassemblent pour apprendre, pour grandir, pour s'aimer et se pardonner les uns les autres. Ils s'engagent dans une mission, afin de voir comment ce monde est transformé par nos vies sur la base de qui est Dieu ».